
Je fais passer mes besoins avant ceux des autres
Une personne qui connaît, affirme et veut prendre soin de ses besoins passe parfois pour une personne « égoïste ».
La conclusion et le jugement hâtif qui tend vers ce terme peuvent régulièrement nous blesser quand nous avons le courage de prendre soin de nos besoins.
Connaître ses besoins, qu’est-ce que cela veut dire ? Pourquoi faut-il les connaître ? Et au final comment on fait ? Ce sont des questions que j’ai envie d’aborder avec vous, ici, dans la thématique bien-être.
Faire passer ses besoins avant ceux des autres, qu'est ce que cela veut dire ?
En premier lieu dans cet article, je dois vous dire que : les différentes notions de bien-être ainsi que la consommation de citations bienveillantes sont largement à la mode.
Beaucoup d’entre nous, consommons du bien-être.
Mais d’un regard lointain sur l’idée du concept de l’amour de soi à une vision vague de la bienveillance, peu de personne au final pratique réellement ces principes et ce mode de vie.
On ne nous apprend pas à prendre soin de nous
C’est un fait, on ne prends pas naturellement à prendre soin de nous. On ne nous apprend pas du tout à le faire !
Donc ne vous offusquez pas, parce que je vous comprends.
Le conditionnement général de cette société ainsi que l’éducation que nous avons reçu (pour beaucoup d’entre nous) ne nous encouragent pas le moins du monde à connaître nos besoins.
Ce que nous connaissons que trop bien, c’est le sens du sacrifice, les obligations, les devoirs et l’abnégation pour éviter tout conflit.
Prendre la décision de faire passer ses besoins avant ceux des autres
C’est la raison pour laquelle prendre la décision de prendre soin de soi dans ce monde est une décision qui n’est pas évidente et qui demande beaucoup de courage.
Alors que comprendre et connaître ses besoins, c’est commencer à s’écouter. C’est apprendre à mieux se connaître et entendre ses besoins psychologiques mais aussi physiologiques.
J’ai appris le développement personnel
Tout d’abord, comment j’ai réellement débuté à apprendre sur moi et à apprendre le développement personnel ?
- Des enchaînement d’événements négatifs et des choses qui pouvaient se répéter
- Des schémas qui se multipliaient avec des rencontres (bonnes et mauvaises)
- Une façon de courir et se cogner contre des murs en croyant avancer
Toutes ces situations et ces facteurs m’ont ramené aux mêmes points :
Des pourquoi : est-ce que ça m’arrive à moi ? ; –est-ce que je n’ai pas de chance ?; -suis-je harcelée à répétition ?;-rien ne va jamais ?;- ai-je du mal à avoir une vraie relation amicale ou amoureuse ?
Bien que ce ne soit pas évident tout de suite, il fallait que je trouve des réponses. Et pour répondre à toutes ces questions qui font un peu calimero, j’ai compris qu’il fallait que je plonge dans ce que je suis.
Donc ma première décision fût le dialogue autour de moi, avec mon médecin puis avec une psychologue.
La Thérapie

Puisque moi aussi, je faisais partie de ceux qui pensait que je n’avais pas besoin d’être aidé et surtout j’avais eu plusieurs mauvaises expériences en psychanalyse, il m’a fallu du courage avant de trouver vraiment la thérapeute qui me correspond, qui m’aide réellement.
Et au bout de quelques mois avec ce début de suivi, j’ai compris que j’avais fait le bon choix. Quand je pensais avoir juste quelques petits problèmes à régler, en fait c’était une toute petite partie de l’iceberg.
Il faut savoir qu’en ce qui concerne la thérapie, on ne sait jamais ce que c’est avant d’avoir réellement le bon thérapeute, on ne sait rien ! On suppose toujours.
La signification des besoins et des valeurs
Ensuite, il a fallu commencer à apprendre à définir mes besoins en me faisant coacher pour une réorientation professionnelle.
J’ai appris qu’on pouvait s’interroger sur ce dont on avait vraiment besoin dans la vie et j’ai appris ce qu’étaient les besoins fondamentaux de tout être humain.
Dans ce processus d’accompagnement, j’ai commencé à comprendre que j’avais la possibilité, l’autorisation de m’écouter pleinement, enfin !
Comment j'ai appris à m'occuper de ma santé mentale
Pour commencer, j’ai appris à connaître mes besoins émotionnels et à en prendre soin pour me sentir mieux dans ma vie !
J’ai également appris à mieux prendre en compte mes besoins physiologiques. J’ai compris que de contenir et d’oublier mes besoins émotionnels me provoque aussi des maladies. J’ai réconcilié mon esprit et mon corps.
Croire que l’on a uniquement des besoins physiologiques est totalement faux. Croire que ton corps ne te fait pas ressentir tes besoins émotionnels est entièrement faux aussi.
Déconstruire le discours collectif sur l’égoïsme
L’égoïsme c’est de penser qu’à soi même pour ne penser qu’à soi même (en gros, les autres on s’en fout).
Le développement personnel et la santé mentale c’est : s’occuper de soi en priorité et s’écouter pour ensuite s’occuper des autres.
Comme le système ne nous apprend pas à nous occuper vraiment de nous, on préfère nous faire croire que c’est fondamentalement de l’égoïsme que de s’occuper de son bien-être avant ceux des autres.
Quand on entreprend ce cheminement pour se retrouver et se reconstruire, on peut aussi aider les autres à avoir envie de s’écouter, de se retrouver et de se reconstruire.
Chose à savoir pour bien faire la différence c’est que : quand on commence à faire un travail d’introspection, on commence aussi à se remettre en question.
Pendant des années, j’avais abandonné mes besoins aux profits de ceux des autres
Cela peut aller d’un simple “bon d’accord, c’est pour te faire plaisir” à “okay je vais rester deux heures de plus pour le bien de la guilde et pour réessayer 4 fois un raid sur ce jeu vidéo même si cela ne m’amuse plus”
Mes besoins dans le jeu vidéo
On peut parfois s’oublier aussi dans le jeu vidéo en pensant d’abord aux besoins collectifs sur des jeux multi-joueurs avant de se demander si on est assez en forme, si on a envie réellement de jouer.
Et est-ce qu’on prend réellement du plaisir dans le jeu vidéo dans des moments comme celui-ci ?
Est-ce que ce n’est pas la peur de décevoir les autres qui prime ?
“on ne peut pas compter sur moi, je ne suis pas un bon coéquipier si je ne suis pas toujours disponible”.
Dans le jeu vidéo, je veux montrer une partie de moi qui est “la bonne”.
Ai-je peur de perdre mes amis, de ne pas être assez important(e) pour qu’ils s’intéressent à moi même si je ne suis pas toujours disponible ?
C’est très important de savoir s’arrêter de jouer quand on en ressent le besoin pour éviter d’être en manque de sommeil, de manquer de temps exclusif pour soi, de manquer de temps pour son couple ou juste d’être en manque de temps pour être seul simplement.
Je pense qu’il est vraiment important de se poser toutes ces questions et de connaître son besoin d’appartenance pour ensuite jauger et équilibrer les activités en fonction de ses besoins.
La limite pour ne pas s’oublier
Il faut dire que ne pas s’oublier, ce n’est vraiment pas une chose facile.
Puisque c’est quelque chose qu’on ne nous apprend pas comme je le disais plus haut. Pour beaucoup, on a été éduqué à être ce que l’on attend de nous que ce soit en réactions, en actions ou en envies.
Apprendre à le faire, nous rapproche de l’objectif d’arrêter de nous oublier.
C’est quelque chose qui peut se faire dans la solitude. ( le confinement à du pas mal débloquer des choses pour certains).
Comment on fait ?
Pour ne pas s’oublier, il est fondamental de pouvoir s’écouter et donc passer un accord avec soi-même : « Pour pouvoir m’écouter, je dois cesser d’écouter les autres et trouver des moments de silence autour de moi. »
« Je m’écoute avant d’écouter les autres. Je fais passer mes besoins avant ceux des autres. »
Une fois qu’on a passé cet accord, on peut commencer à faire ce qu’il faut pour apprendre à se connaître et vraiment s’occuper de son bien-être (accompagnement, lecture, suivi thérapeutique, soigner et s’occuper de ses blessures, prendre du temps pour soi).
Pourquoi le faire est si important pour moi ?
Faire passer mes besoins avant ceux des autres, aujourd’hui, c’est devenu très important pour moi. Parce que je peux enfin être beaucoup plus heureuse, plus épanouie et plus disponible pour les autres.
J’ai même de la force à leur donner quand je me suis pleinement retrouvée. Si je veux rayonner sur mon entourage, je dois d’abord m’occuper de moi. C’est logique, limpide et pourtant si peu courant autour de nous.
Ses besoins avant ceux des autres : ce n'est pas de l'égoïsme

Pour finir, il est important de comprendre que ce n’est pas égoïste de travailler à se rendre plus heureux.se et donc plus agréable pour son entourage.
Dans le cas où je ne vais pas bien, je serai moins disponible pour écouter réellement mon entourage et comprendre leurs besoins.
C’est essentiel de comprendre que : quand je ne suis vraiment pas bien, si j’ai de mauvaises choses en moi à régler et que j’ai un comportement de fuite avec moi-même, je peux au mieux ne rien apporter aux autres, et au pire leur apporter du négatif sans m’en rendre compte.
Si je décide d’affronter mes souffrances, de demander de l’aide puis de m’occuper de moi : je peux laisser les autres m’apporter et je prépare ce retour d’énergies positives que je vais leur donner un peu plus tard en retour.
Et vous, est-ce que vous
faites passer vos besoins avant ceux des autres ? Dites-moi ce que vous avez pensé
de cet article en commentaire. N’hésitez pas à venir me parler sur Instagram ou
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