
La dépendance aux jeux vidéo
Cette fameuse dépendance aux jeux vidéo, c’est le sujet préféré des médias. Quand il s’agit de parler de ce fabuleux loisir, de cet art, allons y gaiement pour enfoncer le clou du « c’est pas de ma faute, c’est les jeux vidéo » et déblatérer sur la dépendance. Mais concrètement, je pense que tous les passionné(e)s en ont marre d’entendre ça et ne veulent même plus en parler. Et c’est tout à fait normal dans la mesure où l’on parle d’addiction et non pas de jeux vidéo. Alors, cher lecteur, je t’explique dans cet article, la dépendance aux jeux vidéo en tant que joueuse et en tant que Coach en développement personnel.
Dépendance ou addiction aux jeux vidéo
C'est quoi cette histoire de dépendance ?
Depuis que les jeux vidéo ont débarqués sur console et borne d’arcade, il y a un regard extérieur sur la pratique qui jugent que les ados passent trop de temps sur les jeux vidéo. Mais la dépendance c’est quoi réellement ?

On est dépendant quand on oublie notre propre vie réelle. *
Je m’explique : le jeu vidéo peut être un besoin totalement sain du moment que l’on garde conscience du temps passé sur le jeu. Mais ce n’est pas parce que je vais jouer tous les jours au moins une heure par jour que je suis forcément dépendant(e).
Et ce n’est pas non plus parce que je vais décider une fois dans la semaine de me faire une journée jeux vidéo que je suis dépendant(e) pour autant.
Où sont les limites ?
Il est plus facile de devenir dépendant quand on est enfant ou ado, parce qu’il s’agit de tout essayer de manière extrême dans ces tranches d’âge. Quand on est enfant, nous n’avons pas encore nos propres limites, on est dans la soif de découverte. Le jeu vidéo est une mine d’or de découverte constante pour un cerveau curieux !
De la même façon que quand on a été privé de quelque chose et que d’un seul coup on a accès à cette chose alors on va avoir tendance à avoir une pratique démesurée.
Pour les jeunes individus et même pour les adultes, le jeu vidéo représente l’imaginaire, l’attractif, le défouloir, la récompense.
Les déclencheurs
La récompense dans le jeu est aussi un des déclencheurs de l’addiction (je ne vais pas t’expliquer ici ce que cela déclenche dans le cerveau mais si jamais tu as envie d’en savoir plus, je te met le lien en bas de la page).
Le jeu vidéo peut aussi devenir une échappatoire au monde réel qui représente de la tristesse ou une perte de sens. Cela devient un refuge dans lequel on peut être tenté de s’enfermer.
Entre passionné et dépendant, il y a une différence
Mais attention à ne pas tout confondre ! La perte de conscience arrive quand on a quelque chose à fuir dans la réalité. Quelqu’un qui est passionnée et qui est totalement conscient de jouer aux jeux vidéo pour le plaisir et de manière intensive, n’est pas forcément un dépendant !
Exemple
Le parfait exemple pour illustrer mes propos est l’épisode 3 de la saison 2 de The Big Bang Theory. Dans cet épisode, Penny devient totalement accro au jeu vidéo « Age of Conan » qui est un jeu en ligne alors qu’elle n’apprécie pas du tout l’univers des jeux vidéo en temps normal.
En revanche, tout va mal dans sa vie et elle vis une période très complexe donc le jeu en ligne devient son moyen de fuite et elle se retrouve dans un état extrême d’addiction où elle oublie même de se laver.
Les jeux vidéo qui peuvent être addictif
C’est vrai qu’il existe des jeux vidéo qui sont plus addictif que d’autre et je vais vous dire pourquoi.
Les jeux vidéo les plus chronophages de nos jours sont les jeux vidéo qui n’ont aucune fin, donc tous les jeux qui se jouent en ligne de manière générale.
Il est important d’avoir conscience du système qui essaie de nous absorber dans ce type de jeu :
Dans plusieurs jeux compétitifs, comme Overwatch ou League of legends, le jeu nous repropose directement de repartir dans une partie. Et il faut prendre en compte que le jeu en ligne ne nous permet pas de faire pause pendant la partie puisque le jeu continue sans nous.
Bref, les jeux vidéo les plus prenants et qui vous font perdre la notion du temps sont les jeux vidéo en ligne tout confondus, les jeux vidéo pour lesquels le jeu continu sans que nous soyons présent.
Ce n'est pas une question de jeux vidéo
Comme je l’ai écrit plus haut en m’appuyant sur l’histoire de Penny dans Big Bang, évidemment la dépendance n’est pas une histoire de jeu vidéo mais une histoire plus personnelle.
Les moyens de fuite habituels que nous connaissons beaucoup mieux parce que plus démocratisés et qui sont tout aussi addictif : Les réseaux sociaux, La télévision, Le smartphone.
Tout peut devenir un moyen de fuite, le sport peut devenir aussi un moyen de fuite et du coup on peut devenir un mauvais sportif. Ceux qui on un coach sportif le savent, il faut affronter et sortir ce que l’on ressent avant de pratiquer.
S'occuper pour fuir
Quand on cherche à fuir un ou plusieurs problèmes, on veux juste occuper notre cerveau et se focus sur autre chose. Sortir à outrance peut devenir un moyen de fuite !
La notion de fuite est vraiment la base. On peut fuir de plein de manières différentes, et si il y a cette façon de vouloir occuper son esprit sans cesse, c’est déjà un bon indicateur d’un terrain pour la dépendance.
Témoignages de gameuses
Pour t’aider à comprendre, je te fait part de témoignages : le premier est de Juliette qui rédige aussi sur ce blog et le second est le mien.
Les témoignages et le cadre posé d’un passage de dépendance aux jeux vidéo.
Du plaisir à la compétition
C’est au lycée que j'ai découvert World of Warcraft.
J’ai rapidement intégré une guilde populaire grâce à mon petit copain de l’époque. J’ai pu participer aux raids hebdomadaires et c'était génial. Mais peu à peu, le plaisir s’est transformé en compétition. Lorsque la guilde faisait des raids, je ne voulais surtout pas être un poids et je voulais impressionner mon copain. Alors je passais tout mon temps libre à essayer de m’améliorer. Il n’y avait plus aucun plaisir. Dès que j’échouais, je me sentais terriblement nulle. Je pense que j’avais peur qu’ils avancent sans moi, de rater le coche et de ne pas être à la hauteur. Un jour, j’ai loupé un raid parce que j’étais malade, je me suis rendu compte que j’étais soulagée de ne pas avoir à y participer. Alors j’ai progressivement réduit le rythme, jusqu’à ne plus jouer que pour le plaisir, et depuis, je m’en porte beaucoup mieux !"

Du harcèlement réel au refuge virtuel
Retour à la case départ. Je ne savais pas qui j'étais et je ne savais même pas où j'allais ni pourquoi, je savais juste que je devais faire bonne figure et ne pas trop montrer à quel point j'étais vide à l'intérieur. Ce jeu vidéo est magnifique et il m'a servi comme outil de fuite alors qu'il m'a aussi servi pour développer des choses et faire des connaissances. J'ai joué à ce jeu de la mauvaise façon parce que je n'avais pas grand chose à quoi me raccrocher à ce moment de ma vie. "

Supprimer les jeux vidéo n'est pas une solution
Garder le contrôle de sa pratique du jeu vidéo demande de faire les choses intelligemment et donc d’aller guérir la cause. Supprimer les jeux vidéo de son quotidien est donc totalement inutile si l’on veut guérir la cause de la dépendance et s’en libérer.
Les choses dans le bon ordre
Pour reprendre : la dépendance c’est le moment où l’on perd la notion du temps et de la réalité, et que le jeu vidéo est devenu un refuge pour fuir cette réalité. Donc il y a un problème (voir plusieurs) dans cette dite réalité.
La première chose à faire est de comprendre que l’on pratique le jeu vidéo mais de la mauvaise façon. Il faudra alors déterminer d’où vient ce problème pour après mieux gérer son temps de jeux vidéo et mieux gérer les jeux vidéo auxquels je choisis de jouer.

Les jeux vidéo sont riches
Une fois que tu as compris d’où vient le problème, tu peux commencer à travailler dessus et tu peux même compléter ton développement personnel avec le jeu vidéo.
Si tu es un(e) véritable passionné(e) et que tu as du mal à gérer ton temps de jeu, ce sera plus facile en regardant plus en détail tous les autres aspect de ta vie.
Pour finir, il faut noter que le jeu vidéo peut devenir un allié dans ton bien-être si tu commences à comprendre comment l’utiliser : cela implique parfois de changer de jeu !
Pour le reste, on pourrait en parler en séance de coaching
Est-ce que tu connais, ou est-ce que tu as connu le problème de la dépendance aux jeux vidéo ?
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