Jaquette du jeu The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom
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The Legend of Zelda Tears of The Kingdom : entre fascination et frustration

Cela fait des jours que je réfléchis à la façon dont je vais commencer cet article. Pour être honnête avec vous, je ne sais pas encore tout à fait dans quelle direction je vais avec ce test. Ça, c’est à cause d’une raison toute simple : après 30 heures de jeu, je ne sais pas encore si j’aime jouer à The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom. Et c’est bien la première fois que je suis aussi perdue quand il s’agit de vous donner mon avis sur un jeu. Je vais donc vous parler à cœur ouvert de ce que j’ai ressenti en parcourant ce nouvel Hyrule, en espérant que mes paroles vous aideront à y voir plus clair si vous hésitez à vous procurer le dernier bébé de Nintendo. 

L'affiche du dernier Zelda tears of the kingdom

The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom 

 

🧑🏼‍💻Développeur : Nintendo

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Ah, Nintendo…

Une relation pas toujours simple

Link de The Legend of Zelda dans le dernier zelda tears of the kingdom

Vous savez, je ne suis toujours pas remise de la déception qu’a été pour moi Pokémon Ecarlate et Violet. J’ai pris une vraie claque qui a eu pour moi l’effet d’une trahison, et je pèse mes mots. On pourrait penser qu’à cause de cela, j’attendais l’éditeur au tournant, d’humeur vengeresse, guettant le moindre faux pas… Mais pas du tout. 

Pour moi, il est impossible de rater un Zelda (et attention, je ne dis pas que celui-là est raté, attendez de lire la suite). C’est une licence légendaire, dont chaque opus a inspiré le monde du jeu vidéo pour les décennies qui ont suivi.

J’en profite pour vous dire maintenant que je ne suis pas une grande experte de Zelda, loin de là. J’ai joué à plusieurs opus au cours de ma vie, pas tous, et j’adore regarder différentes vidéos d’analyse de l’univers sur YouTube, mais ça s’arrête là.

Tout ça pour vous dire qu’il était inenvisageable pour moi que Nintendo se rate, voilà mon état d’esprit.

Mon passif avec The Legend of Zelda : Breath of the Wild.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est aussi indispensable que je vous parle de Breath of The Wild, car il est impossible de ne pas comparer les deux jeux. Après tout, Tears of the Kingdom a été présenté comme étant la suite directe du premier opus, et c’est peut-être là que les choses ont cafouillé, d’ailleurs…

J’ai fini Breath of the Wild à 100%. C’est un jeu que j’ai adoré, que j’ai parcouru en long, en large et en travers et dont je garde des souvenirs très précieux. Vous pouvez donc imaginer facilement l’état d’esprit dans lequel j’étais lorsque Tears of the Kingdom a été annoncé (oui, j’ai pleuré à la diffusion du premier trailer). 

Disclaimer : Je ne pourrais pas vous parler de mon ressenti sans spoiler quelques aspects du jeu (gameplay, un peu de narration, map…) mais sachez que je ne vous relèverai pas la fin du jeu, tout simplement parce que je ne la connais pas encore. 

La plupart des informations que je vais vous transmettre sont assez basiques, mais si vous ne voulez rien savoir, il vaut mieux que vous vous arrêtiez là. 

La découverte, et l’incompréhension

Link et Zelda de The Legend of Zelda

Nous sommes le 12 mai, je lance Tears of the Kingdom pour la première fois et je découvre la cinématique d’entrée. Je retrouve Link, je retrouve Zelda et je suis aux anges. 

Évidemment, les choses tournent mal pour nos deux protagonistes, sinon, il n’y aurait pas de deuxième opus. Link se retrouve une nouvelle fois sans son épée, avec 3 malheureux cœurs, et, bien sûr, sans Zelda

Un tutoriel trop similaire

Capture d'écran du jeu Tears of the Kingdom

On est très vite propulsé dans Hyrule, enfin, pas vraiment. On est au-dessus d’Hyrule, dans les archipels célestes de l’ancienne civilisation Soneau. Le décor est magnifique, je suis heureuse de retourner dans un univers que j’adore tout en découvrant de nouveau aspect de ce dernier, bref tout va bien. 

Mais rapidement, quelque chose me dérange. J’avance dans les quêtes du tutoriel et un sentiment de déjà-vu se fait sentir. Ah bon, je dois compléter 3 sanctuaires pour obtenir mes nouveaux pouvoirs ? Et celui qui me les donne est l’ancien roi d’Hyrule ? Ok, j’aurais préféré que les choses soient différentes du premier opus, mais bon, je suis tellement excitée que je ne m’attarde pas. 

L’histoire est intéressante, plus sombre et mature que celle de BOTW, mais tout aussi intrigante, en tout cas pour l’instant. Mais je sens quand même la déception pointer dans mon ventre, et ce n’est absolument pas ce que j’avais l’intention de ressentir en lançant Tears of the Kingdom. 

L’arrivée en Hyrule, la douche froide

Capture d'écran du jeu Tears of the Kingdom

Je termine donc cette introduction et viens le moment tant attendu de me rendre sur Hyrule, dans cette map que je connais comme ma poche. Les premiers instants sont géniaux, j’atterris près du château d’Hyrule et… je me fais one shot. 

La difficulté, un gros point noir

Capture d'écran du jeu Tears of the Kingdom

C’est le bon moment, je crois, pour aborder le premier aspect du jeu qui a vraiment coincé pour moi. Je précise que ce n’est que mon ressenti, le vôtre pourra être différent. 

Zelda Tears of the Kingdom est dur, vraiment très dur. Bien plus que le premier opus. En 30 heures de jeu, j’ai dû mourir plus de fois qu’en 500 heures sur Breath of the Wild. Et je n’exagère pas du tout. 

Nous en avons déjà parlé maintes fois sur ce blog, et je vous en ai parlé dans mes articles au sujet d’Elden Ring et de Tunic. La difficulté, ce n’est pas quelque chose que j’apprécie dans un jeu vidéo. 

C’est un avis purement personnel, mais du coup, ça gâche mon expérience de jeu. La map est remplie de mob en tout genre, et ils sont bien trop forts pour moi. Là où leur niveau était adapté au mien dans Breath of the Wild, j’ai l’impression qu’ici, il est déjà fixé (trop haut) dès mon entrée dans le jeu. 

J’ai donc passé la majorité de mon temps au début du jeu à esquiver des groupes de mobs. En faisant d’immenses détours. Ou à me faire tuer par eux. Et je ne vais pas mentir, ça tue l’exploration, et c’est beaucoup moins agréable de se balader.

Les mécaniques identiques, la plaie

Entrons maintenant dans le vif du sujet : ce jeu n’est pas un nouveau Zelda, ce n’est qu’une nouvelle version du premier. 

Les tours de reconnaissance

Capture d'écran du jeu Tears of the Kingdom

Après avoir réussi à me frayer un chemin parmi les mobs pour atteindre le premier point d’étape, à savoir un camp proche du château d’Hyrule, la deuxième douche froide m’est tombée dessus : les tours de reconnaissance. 

Je me rappelle avoir dit à voix haute dans mon salon : « attendez, je ne vais pas me retaper des tours dans chaque zone comme dans Breath of the Wild alors que je suis déjà censé connaître la map ? » Et bien si. 

S’il ne s’agissait que de repérer les îles célestes, j’aurai compris. Mais là, on doit faire EXACTEMENT la même chose que dans BOTW : trouver des tours (quasi identiques) et rentrer à l’intérieur pour les activer. ARF

Je me suis débarrassée de cette étape très vite au début du jeu. Mais honnêtement, je n’ai pris aucun plaisir à le faire.

Les sanctuaires

Capture d'écran du jeu Tears of the Kingdom

Les tours de reconnaissance ne sont pas les seuls mécaniques à être identiques dans Tears of the Kingdom, on retrouve aussi les sanctuaires. Ces derniers ont changé de design et s’adaptent aux nouveaux pouvoirs, mais ils sont identiques. 

Ce n’est pas un point qui me dérange autant que les tours, mais disons que c’est une déception en plus. Je m’attendais à trouver des petits donjons bien entendu. Car cela fait partie de la mécanique de la licence, mais je pensais que les choses seraient présentées différemment. Même l’animation de fin des sanctuaires est presque identique, et j’ai trouvé cela tellement décevant. Je n’ai pas complété les 120 sanctuaires de BOTW pour me coltiner presque exactement la même chose dans ce nouvel opus… 

Résultat, je les complète à contrecœur, juste parce qu’il me faut bien des cœurs et de l’endurance. 

Les temples : les nouvelles créatures divines

Même déception du côté des temples, qui ne sont finalement rien de plus que des reproductions des créatures divines. Les mécaniques sont évidemment différentes, et encore heureux, mais je ne les trouve pas palpitantes pour autant. 

En fait, je m’ennuie. Je me rends compte que je me dépêche de compléter ses objectifs pour pouvoir enfin partir à la découverte de la map sereinement. Avec suffisamment de cœur et d’équipement pour m’amuser. 

Je sais que bon nombre d’entre vous ne seront pas forcément d’accord avec moi. Et attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je sais que ces mécaniques sont inhérentes à la saga The Legend of Zelda. Je n’ai jamais demandé qu’elles soient supprimées, mais je m’attendais à plus de diversité. 

Et en parlant de diversité…

Le pouvoir amalgame

De la nouveauté...

Vous vous demandez peut-être pourquoi je n’ai pas encore abordé l’une des nouveautés principales de ce nouvel opus. Celle qui, pour beaucoup de média, justifie à elle seule cette suite : le pouvoir amalgame. 

Il s’agit d’un pouvoir qui permet d’assembler (presque) tous les objets du jeu. Cela permet de créer des véhicules, des armes, des ponts… La seule limite, c’est l’imagination des joueurs. 

Mais je reste mitigée

Alors certes, c’est une vraie révolution et cela ouvre incroyablement les possibilités du jeu. Mais encore une fois, moi, ça ne m’a pas convaincu. Vous pouvez dire que je suis difficile, mais franchement je trouve ne trouve pas ça amusant ni particulièrement facile à maîtriser. 

Cependant, je dois admettre qu’après plusieurs heures de jeu, maintenant que j’ai collecté plus d’objets et que je comprends mieux les mécaniques. Je me suis habituée à cette sorte d’ingénierie. Et j’apprécie tout particulièrement de pouvoir combiner mes flèches et mes armes à des objets pour en augmenter la puissance ou ajouter des effets.

Car oui, tout n’est pas à jeter dans ce Zelda. Et le fait est que je suis encore devant, la preuve que quelque part, je m’amuse. 

Le positif

Capture d'écran du jeu Tears of the Kingdom

Même s'il y a des obstacles

En fait, ce qui me pose le plus problème, c’est d’avoir le sentiment de devoir me débarrasser de certains aspects du jeu pour pouvoir en profiter. Notamment les tours, les temples, les sanctuaires…

Oui je sais, c’est ce qui constitue l’essence même de Tears of the Kingdom. Mais je suis profondément déçue que tout soit si similaire au premier opus. 

Mais une fois cette étape terminée, le vrai jeu va enfin pouvoir commencer. L’exploration, les combats contre les mobs sauvages, les quêtes secondaires… En fait, c’est à ce jeu-là que j’ai envie de jouer. 

La magie reste intacte malgré tout

Capture d'écran du jeu Tears of the Kingdom

Car la map fourmille de choses à faire. Il y en a partout. Les mobs sont infiniment plus diversifiées que dans le premier opus. Les quêtes secondaires, de même que les tenues à collecter, ont l’air sensationnelles. Hyrule reste magnifique et magique, et je veux découvrir chaque recoin de cette nouvelle version de la carte. 

Alors je continue, je m’accroche et j’essaye de trouver du plaisir à compléter les temples et les donjons. En sachant qu’après, je pourrais enfin me replonger dans le Zelda que j’aime tant. Peut-être qu’arrivé là, je vous écrirai un article si élogieux que j’en oublierai tous les défauts que j’ai cités aujourd’hui, en tout cas c’est ce que je me souhaite. 

En attendant, voilà mon avis 100% honnête sur mes 30 premières heures de jeu sur The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom. 

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L'affiche du dernier Zelda tears of the kingdom

The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom 

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Juliette Defrance

Rédactrice

Vues : 169

Un commentaire

  • Hélène

    C’est exactement mon ressenti !
    J’ai refait BotW en mai/juin avant d’attaquer TotK et lorsque j’ai commencé le jeu ma première pensée fût: « Woua c’est beau ! Oh j’aime l’histoire » puis le soufflé est un peu retombé…
    Comme toi, je n’arrête pas de mourir ! Les ennemis sont beaucoup trop difficile pour un début de jeu et ça me frustre un peu.
    Donc je vais également me dépêcher de débloquer toutes les tours et tous les sanctuaires afin de pouvoir m’amuser un peu plus.

    PS: j’ai découvert le blog il y a quelques jours et j’aime énormément vos articles.

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